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Hommage à Frédéric Bazille

Quand, en juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse, le peintre montpelliérain Frédéric Bazille s’engage dans le 3e régiment des zouaves. Il est tué à Beaune-la-Rolande le 28 novembre 1870, à vingt-huit ans. À l’occasion de sa disparition, le Musée Fabre lui rend hommage et présente des œuvres peu montrées, issues de l’important fonds graphique du musée.

Malgré sa brèves carrière, Bazille, ami et compagnon d’atelier de Claude Monet, Alfred Sisley, ou encore Auguste Renoir, est reconnu comme l’un des artistes les plus talentueux de son époque. Parti s’installer à Paris en 1862 pour parfaire sa formation artistique, il n’a eu de cesse de revenir sur les terres natales qu’il a si bien dépeintes. Influencé par l’art l’Édouard Manet, il excelle dans la représentation de figures en plein-air, baignées par la lumière du midi. Ses paysages méridionaux ont marqué des générations d’artistes : en 1937, Camille Descossy, formé à l’École des Beaux-arts de Montpellier, crée le groupe « Frédéric Bazille », mis à l’honneur dans la salle 44 du musée.

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