Les plans de Montpellier réalisés au XVIIIe siècle et au XIXe siècle montrent un espace urbain qui évolue lentement. Il s’étend au-delà des anciennes murailles vers le Sud-Ouest et l’Ouest, de part et d’autre de la place du Peyrou. Les casernes y marquent une limite, et l’habitat se développe entre la route de Toulouse et le chemin de Ganges. Le faubourg du Courreau est progressivement loti et bâti, et permet de rejoindre Celleneuve qui est progressivement rattaché à la ville. Au Sud et au Sud-Est, les faubourgs de la Saunerie et de Lattes s’étendent encore plus lentement, et la citadelle constitue toujours un obstacle à l’extension urbaine.