Choisir
une autre œuvre

La Sainte Agnès entourée des scènes de sa vie est un panneau peint composé de trois planches. Il a été réalisé à la Renaissance, sans doute par un artiste allemand, encore anonyme. Propriété de l’Archevêché de Montpellier, déposé au musée Fabre, il présente de nombreux soulèvements de sa couche picturale et de graves fissures. Les joints entre les planches sont ouverts.

Au revers, l’œuvre est équipée d’un châssis-cadre très rigide et contraignant : il s’agit sans doute de la cause principale de la dégradation du panneau. La restauration implique donc à la fois de retrouver la beauté et l’éclat de la peinture, mais surtout de résoudre les problèmes structurels du support.

Imageries scientifiques réalisées par le Centre Interrégional de Conservation et Restauration du Patrimoine

CONCLUSION

L’installation, au revers de l’œuvre, d’un nouveau châssis-cadre plus adapté a permis d’assurer un bon maintien des planches et de retrouver une meilleure planéité. Il s’agissait d’un préalable absolument nécessaire avant la restauration de la peinture, qui, sans cette intervention, aurait continué à se dégrader.

Le traitement effectué a fait l’objet d’un contrôle scientifique pendant six mois avec les instruments de mesure présentés dans la salle suivante. Ce contrôle a permis de constater que l’œuvre a désormais acquis une bonne stabilité. Grâce à cette restauration, le visiteur peut désormais apprécier la beauté, l’éclat et la finesse de cette peinture allemande de la Renaissance.

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Constat d’état

Le constat d’état est un document qui décrit précisément l’état de conservation d’un objet à un moment donné. Sorte de « fiche santé », il permet d’évaluer l’état d’une œuvre, en détectant les altérations ou fragilités. Il est systématiquement accompagné de photographies (analyses de laboratoire, imageries spécialisées : lumière infrarouge, ultraviolette, rasante, radiographie, microscopie) sur lesquelles on reporte les observations. Ces données servent de base à l’examen diagnostique et à la programmation d’un traitement de conservation-restauration.

Revers de l’œuvre

L’examen du revers permet de mieux observer le support de l’œuvre : le panneau est constitué de trois planches à fil vertical en bois de feuillu à joints collés. Certaines de ces planches sont partiellement débitées sur dosse avec présence de nœuds. Lors d’une restauration précédente, le support a été fortement aminci et renforcé par un très important châssis en résineux. Ce châssis d’une épaisseur de 18 mm est composé de trois montants et de cinq traverses collées à contre-fil. Ce châssis extrêmement contraignant a généré, d’une part, le décollement partiel des deux assemblages et, d’autre part, de très nombreuses fissures sur chaque planche.

Lumière rasante

L’éclairage en lumière rasante est obtenu en plaçant la source lumineuse d’un côté du tableau, afin que le faisceau lumineux frappe le panneau à un angle très aigu. Elle met en évidence les déformations de la surface, les zones de soulèvement, de fissure et les réseaux de craquelures.

Infra rouge

Les radiations infrarouges s’étendent au-delà du spectre visible. Elles sont réfléchies ou absorbées en fonction de la nature et de l’épaisseur des matériaux, les pigments en particulier. Cet examen permet d’explorer les couches sous la surface et d’étudier le dessin sous-jacent (situé entre l’enduit de préparation et la couche picturale). Il donne aussi des informations sur les matériaux et les instruments utilisés, l’élaboration du tableau par l’artiste (recherche graphique, modification dans la composition, signatures et dates cachées ou effacées) et apporte des arguments sur les questions d’attribution. Dans le cas de la Sainte Agnès, cet examen révèle le travail préparatoire en sous couche, sur les carnations et les textiles, où le modelé est suggéré par des hachures, recouvertes ensuite en glacis.

Ultra – Violet

Les sources utilisées pour les photographies UV sont des tubes fluorescents. Cette lumière permet de juger de l’importance des vernis, de leur épaisseur, de leur homogénéité ou inégalité et de leur ancienneté. Les UV mettent également en évidence l’étendue des restaurations anciennes. Les repeints les plus récents apparaissent sous la forme de taches noires contrastant avec la fluorescence du vernis.

Dans le cas du tableau de Sainte Agnès, le vernis est assez homogène. On distingue clairement les zones de retouche posées lors d’anciennes restaurations, en particulier dans les zones les plus sensibles, au niveau des joints et des fissures.

Revers restauré

C’est au revers que les principales causes de la dégradation de l’œuvre reposaient, en particulier à cause de l’ancien châssis contraignant. Sa silhouette est encore visible au revers du panneau. Il a été remplacé par un nouveau châssis-cadre ajustable, plus adapté à une bonne conservation de l’œuvre et donc à une meilleure préservation de la couche picturale. Il est en bois résineux et offre à l’œuvre un maintien linéaire dans son plan, permettant dans le même temps le jeu latéral du bois en cas de variation d’humidité. Le nouveau châssis se compose de deux montants et de quatre traverses. Il comporte 26 trous de vis qui constituent un système ingénieux de maintien grâce à des taquets de bois collés à l’œuvre et intégrés dans l’épaisseur du châssis. Ce système est à la fois totalement amovible et réversible.
Des taquets supplémentaires sont collés ponctuellement au revers de manière réversible pour consolider les collages les plus fragiles.

CONCLUSION

L’installation, au revers de l’œuvre, d’un nouveau châssis-cadre plus adapté a permis d’assurer un bon maintien des planches et de retrouver une meilleure planéité. Il s’agissait d’un préalable absolument nécessaire avant la restauration de la peinture, qui, sans cette intervention, aurait continué à se dégrader.

Le traitement effectué a fait l’objet d’un contrôle scientifique pendant six mois avec les instruments de mesure présentés dans la salle suivante. Ce contrôle a permis de constater que l’œuvre a désormais acquis une bonne stabilité. Grâce à cette restauration, le visiteur peut désormais apprécier la beauté, l’éclat et la finesse de cette peinture allemande de la Renaissance.

Avant restauration
Après restauration

Fissure

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. Elle peut devenir une véritable cassure qui traverse le bois de part en part dans le sens du fil. Les trois planches constituant le support de Sainte Agnès présentent de très nombreuses fissures, en plus des trois indiquées, toutes certainement causées par la présence d’un châssis cadre contraignant au revers.

Trou d’envol

Trou dans un bois infesté par la larve d’un insecte xylophage (« qui se nourrit de bois ») tel que la vrillette. Ce trou est causé par l’envol de l’insecte adulte. Quand la sciure est visible sur les bords du trou, l’infestation est en cours.

Trou d’envol

Trou dans un bois infesté par la larve d’un insecte xylophage (« qui se nourrit de bois ») tel que la vrillette. Ce trou est causé par l’envol de l’insecte adulte. Quand la sciure est visible sur les bords du trou, l’infestation est en cours.

Joints des planches

Assemblage des planches composant le panneau, pouvant être réalisé à l’aide de colle et avec des chevilles. Ce sont les zones les plus sensibles aux variations climatiques, et donc les plus fragiles. L’assemblage entre la planche de gauche et celle du milieu a par exemple provoqué dans la partie supérieure une fissure. Il est à noter que l’ouverture des deux assemblages est plus importante dans la partie centrale, les bords supérieurs et inférieurs du panneau étant mieux maintenus à cause des traverses du châssis collées au revers.

Joints des planches

Assemblage des planches composant le panneau, pouvant être réalisé à l’aide de colle et avec des chevilles. Ce sont les zones les plus sensibles aux variations climatiques, et donc les plus fragiles. L’assemblage entre la planche centrale et la planche de droite est quasi ouvert sur toute sa hauteur avec des zones qui se prolongent en cassures. Il est à noter que l’ouverture des deux assemblages est plus importante dans la partie centrale, les bords supérieurs et inférieurs du panneau étant mieux maintenus à cause des traverses du châssis collées au revers.

Fissures

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. Elle peut devenir une véritable cassure qui traverse le bois de part en part dans le sens du fil. Les trois planches constituant le support de Sainte Agnès présentent de très nombreuses fissures, en plus des trois indiquées, toutes certainement causées par la présence d’un châssis cadre contraignant au revers.

La lumière rasante souligne bien les déformations de l’ensemble de la planche causées par les fissures.

Pertes de matière

Une perte d’adhérence entre les différentes couches de l’œuvre (support bois / préparation / couche picturale) peut entrainer des soulèvement puis de véritables lacunes et pertes de matière irrémédiables.

Facing

Matériau de renforcement réversible, en général un papier japon, collé provisoirement à la surface d’un tableau à l’aide d’un adhésif. Il permet d’éviter les pertes de peinture fragilisée par des soulèvements. Sur notre tableau, les angles sont particulièrement fragilisés, sans doute à cause de chocs.

Facing

Matériau de renforcement réversible, en général un papier japon, collé provisoirement à la surface d’un tableau à l’aide d’un adhésif. Il permet d’éviter les pertes de peinture fragilisée par des soulèvements. Sur notre tableau, les angles sont particulièrement fragilisés, sans doute à cause de chocs.

Facing

Matériau de renforcement réversible, en général un papier japon, collé provisoirement à la surface d’un tableau à l’aide d’un adhésif. Il permet d’éviter les pertes de peinture fragilisée par des soulèvements. Sur notre tableau, les angles sont particulièrement fragilisés, sans doute à cause de chocs.

Frisures

Soulèvement au cours duquel la couche picturale, et parfois la préparation, se soulèvent en forme de tente. Cela est dû à la compression de la couche picturale à la suite d’un rétrécissement du support en bois. Ces soulèvements sont généralisés dans le cas de la Sainte Agnès, laissant apparaître un véritable écaillage de la couche picturale, ayant entrainé de nombreuses lacunes.

Joints des planches

Assemblage des planches composant le panneau, pouvant être réalisé à l’aide de colle et avec des chevilles. Ce sont les zones les plus sensibles aux variations climatiques, et donc les plus fragiles. L’assemblage entre la planche de gauche et celle du milieu a par exemple provoqué dans la partie supérieure une fissure. Il est à noter que l’ouverture des deux assemblages est plus importante dans la partie centrale, les bords supérieurs et inférieurs du panneau étant mieux maintenus grâce aux traverses du châssis collées au revers.

Fissures

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. Elle peut devenir une véritable cassure qui traverse le bois de part en part dans le sens du fil. Les trois planches constituant le support de Sainte Agnès présentent de très nombreuses fissures, en plus des trois indiquées, toutes certainement causées par la présence d’un châssis cadre contraignant au revers.

La lumière rasante souligne bien les déformations de l’ensemble de la planche causées par les fissures.

Joints des planches

Assemblage des planches composant le panneau, pouvant être réalisé à l’aide de colle et avec des chevilles. Ce sont les zones les plus sensibles aux variations climatiques, et donc les plus fragiles. L’assemblage entre la planche centrale et la planche de droite est quasi ouvert sur toute sa hauteur avec des zones qui se prolongent en cassures. Il est à noter que l’ouverture des deux assemblages est plus importante dans la partie centrale, les bords supérieurs et inférieurs du panneau étant mieux maintenus grâce aux traverses du châssis collées au revers.

Pertes de matière

Une perte d’adhérence entre les différentes couches de l’œuvre (support bois / préparation / couche picturale) peut entrainer des soulèvement puis de véritables lacunes et pertes de matière irrémédiables.

Repeints

Nouvelle couche de peinture appliquée sur une lacune ou une usure. Avec le temps, ces repeints se modifient. De nombreuses zones de repeints sont visibles en noir et en brun grâce à la lumière UV.

Nœud du bois

Le nœud est une modification de la structure du bois avant sa coupe, liée à la pousse d’une branche. Celle-ci provoque un détournement local des fibres du fil. Les nœuds entrainent une irrégularité qui peut rendre la surface esthétiquement disgracieuse et mécaniquement fragile. Cette zone noueuse située dans la partie inférieure de la planche est à l’origine d’importantes fentes, dont une rupture transversale du bois sur plusieurs centimètres.

Fissure traversante

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. Elle peut devenir une véritable cassure qui traverse le bois de part en part dans le sens du fil, comme dans ce détail significatif.

Fissure traversante

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. Elle peut devenir une véritable cassure qui traverse le bois de part en part dans le sens du fil, comme dans ce détail significatif.

Fissure traversante

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. Elle peut devenir une véritable cassure qui traverse le bois de part en part dans le sens du fil, comme dans ce détail significatif.

Fissure traversante

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. Elle peut devenir une véritable cassure qui traverse le bois de part en part dans le sens du fil, comme dans ce détail significatif.

Fissure traversante

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. Elle peut devenir une véritable cassure qui traverse le bois de part en part dans le sens du fil, comme dans ce détail significatif.

Trou d’envol

Trou dans un bois infesté par la larve d’un insecte xylophage (« qui se nourrit de bois ») tel que la vrillette. Ce trou est causé par l’envol de l’insecte adulte. Quand la sciure est visible sur les bords du trou, l’infestation est en cours.

Trou d’envol

Trou dans un bois infesté par la larve d’un insecte xylophage (« qui se nourrit de bois ») tel que la vrillette. Ce trou est causé par l’envol de l’insecte adulte. Quand la sciure est visible sur les bords du trou, l’infestation est en cours.

Trou d’envol

Trou dans un bois infesté par la larve d’un insecte xylophage (« qui se nourrit de bois ») tel que la vrillette. Ce trou est causé par l’envol de l’insecte adulte. Quand la sciure est visible sur les bords du trou, l’infestation est en cours.

Trou d’envol

Trou dans un bois infesté par la larve d’un insecte xylophage (« qui se nourrit de bois ») tel que la vrillette. Ce trou est causé par l’envol de l’insecte adulte. Quand la sciure est visible sur les bords du trou, l’infestation est en cours.

Joint des planches

Assemblage des planches composant le panneau, pouvant être réalisé à l’aide de colle et avec des chevilles. Ce sont les zones les plus sensibles aux variations climatiques, et donc les plus fragiles. L’ assemblage entre la planche de gauche et celle du milieu a par exemple provoqué dans la partie supérieure une fissure. Il est à noter que l’ouverture des deux assemblages est plus importante dans la partie centrale, les bords supérieurs et inférieurs du panneau étant mieux maintenus grâce aux traverses du châssis collées au revers.

Joint des planches

Assemblage des planches composant le panneau, pouvant être réalisé à l’aide de colle et avec des chevilles. Ce sont les zones les plus sensibles aux variations climatiques, et donc les plus fragiles. L’ assemblage entre la planche de gauche et celle du milieu a par exemple provoqué dans la partie supérieure une fissure. Il est à noter que l’ouverture des deux assemblages est plus importante dans la partie centrale, les bords supérieurs et inférieurs du panneau étant mieux maintenus grâce aux traverses du châssis collées au revers.

Repentir

Élément sous-jacent de la composition recouvert d’une nouvelle couche de peinture. On parle de « repentir » lorsque l’artiste a souhaité modifier son œuvre durant l’exécution. Ici, l’artiste a par exemple repris la forme et la proportion des mains de sainte Agnès.

Dessin sous-jacent

Avant de peindre son tableau, l’artiste construit sa composition au moyen d’un dessin préparatoire exécuté au crayon, à la plume ou au pinceau. Les infrarouges les mettent en évidence, à travers les couches de peinture finales. Sur cette zone, on peut constater une modification du tracé en perspective de la marche sous le trône de Sainte Agnès, de même que des changements dans le dessin des sandales des personnages.

Lacunes

Perte locale d’une ou de plusieurs strates de la couche picturale ou éventuellement d’une partie du matériau du support. L’examen en infrarouge fait particulièrement ressortir les lacunes de la Sainte Agnès.

Lacunes

Perte locale d’une ou de plusieurs strates de la couche picturale ou éventuellement d’une partie du matériau du support. L’examen en infrarouge fait particulièrement ressortir les lacunes de la Sainte Agnès.

Lacunes

Perte locale d’une ou de plusieurs strates de la couche picturale ou éventuellement d’une partie du matériau du support. L’examen en infrarouge fait particulièrement ressortir les lacunes de la Sainte Agnès.

Lacunes

Perte locale d’une ou de plusieurs strates de la couche picturale ou éventuellement d’une partie du matériau du support. L’examen en infrarouge fait particulièrement ressortir les lacunes de la Sainte Agnès.

Lacunes

Perte locale d’une ou de plusieurs strates de la couche picturale ou éventuellement d’une partie du matériau du support. L’examen en infrarouge fait particulièrement ressortir les lacunes de la Sainte Agnès.

Repeints 

Nouvelle couche de peinture appliquée sur une lacune ou une usure. Avec le temps, ces repeints se modifient. De nombreuses zones de repeints sont visibles en noir et en brun grâce à la lumière UV.

Repeints 

Nouvelle couche de peinture appliquée sur une lacune ou une usure. Avec le temps, ces repeints se modifient. De nombreuses zones de repeints sont visibles en noir et en brun grâce à la lumière UV.

Repeints 

Nouvelle couche de peinture appliquée sur une lacune ou une usure. Avec le temps, ces repeints se modifient. De nombreuses zones de repeints sont visibles en noir et en brun grâce à la lumière UV.

Repeints 

Nouvelle couche de peinture appliquée sur une lacune ou une usure. Avec le temps, ces repeints se modifient. De nombreuses zones de repeints sont visibles en noir et en brun grâce à la lumière UV.

Frisures

Soulèvement au cours duquel la couche picturale, et parfois la préparation, se soulèvent en forme de tente. Cela est dû à la compression de la couche picturale à la suite d’un rétrécissement du support en bois. Ces soulèvements sont généralisés dans le cas de la Sainte Agnès, laissant apparaître un véritable écaillage de la couche picturale, ayant entraîné de nombreuses lacunes.

Frisures

Soulèvement au cours duquel la couche picturale, et parfois la préparation, se soulèvent en forme de tente. Cela est dû à la compression de la couche picturale à la suite d’un rétrécissement du support en bois. Ces soulèvements sont généralisés dans le cas de la Sainte Agnès, laissant apparaître un véritable écaillage de la couche picturale, ayant entraîné de nombreuses lacunes.

Frisures

Soulèvement au cours duquel la couche picturale, et parfois la préparation, se soulèvent en forme de tente. Cela est dû à la compression de la couche picturale à la suite d’un rétrécissement du support en bois. Ces soulèvements sont généralisés dans le cas de la Sainte Agnès, laissant apparaître un véritable écaillage de la couche picturale, ayant entraîné de nombreuses lacunes.

Déformation des planches

La lumière rasante met clairement en évidence l’absence de planéité entre les différentes planches, causée par les fissures et la rupture des joints. On ne connaît pas actuellement la cause des contraintes que subissent ces planches, contenues par l’important châssis collé au revers. De même, il n’est pas encore possible de connaître les conséquences qu’aura la suppression de son châssis.

Déformation des planches

La lumière rasante met clairement en évidence l’absence de planéité entre les différentes planches, causée par les fissures et la rupture des joints. On ne connaît pas actuellement la cause des contraintes que subissent ces planches, contenues par l’important châssis collé au revers. De même, il n’est pas encore possible de connaître les conséquences qu’aura la suppression de son châssis.

Fissure

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. La lumière rasante souligne bien les déformations de l’ensemble de la planche causées par les fissures.

Joint des planches

Assemblage des planches composant le panneau, pouvant être réalisé à l’aide de colle et avec des chevilles. Ce sont les zones les plus sensibles aux variations climatiques, et donc les plus fragiles. En lumière rasante, les déformations causées par l’ouverture des joints est particulièrement visible.

Fissure

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. La lumière rasante souligne bien les déformations de l’ensemble de la planche causées par les fissures.

Joint des planches

Assemblage des planches composant le panneau, pouvant être réalisé à l’aide de colle et avec des chevilles. Ce sont les zones les plus sensibles aux variations climatiques, et donc les plus fragiles. En lumière rasante, les déformations causées par l’ouverture des joints est particulièrement visible.

Châssis-cadre

Ce châssis auxiliaire est composé d’un cadre visant à maintenir ensemble les planches de bois et à éviter leur déformation. Ce châssis a la particularité d’être extrêmement contraignant et a généré d’une part, le décollement partiel des deux assemblages de planches et, d’autre part, de très nombreuses cassures sur chacune d’entre elles.

Aujourd’hui, il est remplacé par un châssis-cadre réglable.

Fissure

Fente partielle dans une planche de bois, causée par un séchage trop rapide du bois avant l’exécution du tableau par l’artiste. Des fluctuations importantes et répétées d’humidité tout au long de la vie de l’œuvre causent également des fissures. La lumière rasante souligne bien les déformations de l’ensemble de la planche causées par les fissures.

Taquets

De nouveaux taquets de maintien fabriqués en bois sont collés de manière réversible au fur et à mesure de l’élimination du châssis, pour consolider les collages. Le panneau restant fragile, ces taquets sont conservés.

Nouveau châssis cadre ajustable

La conception d’un nouveau châssis en bois résineux léger offre à l’œuvre un maintien linéaire dans son plan, permettant dans le même temps le jeu latéral du bois en cas de variation d’humidité. Le nouveau châssis se compose de deux montants et de quatre traverses. Il comporte 26 trous de vis qui constituent un système ingénieux de maintien du châssis grâce à des taquets de bois collés à l’œuvre et intégrés dans l’épaisseur du châssis. Ce système est à la fois totalement amovible et réversible.

Pour les besoins de cette présentation, les revers des œuvres sont présentés inversés.