Réalisé l’année de la création du Groupe Frédéric Bazille, cet autoportrait de Dezeuze témoigne de l’inspiration qu’a exercé l’œuvre du maître sur son travail : « Plus j’avançais en âge, plus l’ombre de Bazille me poursuit. Tous ces paysages du Lez, qui furent les siens, qu’il avait entrepris de peindre avec tant d’amour, subissent aujourd’hui les méfaits de l’incompréhension générale de la Nature. L’œuvre de Bazille est si courte qu’on ne peut s’empêcher de penser aux peintures, trésors perdus pour n’être pas nés, et qui auraient été les siennes ».