Au XIX^e siècle, la place de la Canourgue abrite le pouvoir municipal. De 1816 à 1975, la mairie est installée dans l’Hôtel Richer de Belleval, qui se dresse devant vous. Ce remarquable hôtel particulier (17^e-19^e siècle) se situait sur le fief des Guilhem, Seigneurs de Montpellier à partir du 11^e siècle.

**Édouard Antoine Marsal**
*Portrait de Jules Pagezy,* Vers 1867
Huile sur toile, 100 cm × 82 cm
79.1.1

Musée Fabre Provenance inconnue

Conseiller municipal dès 1867, Gaston Bazille, devient en 1857 deuxième adjoint auprès du maire Jules Pagézy. Son fils voit d’un mauvais œil ces nouvelles fonctions : « Il est vrai que tu as le droit de changer les pissoirs de place, ou même de les supprimer tous, mais pour le reste, tu es l’humble serviteur de Monsieur le Préfet s’il lui plaît de s’occuper des affaires de la ville » (lettre de novembre 1867).

Gaston Bazille, sénateur de l'Hérault vers 1887 — **Gaston Bazille, sénateur de l’Hérault vers 1887**

Dessin d’après une photographie de E. Joliot

Comme le baron Haussmann transforme Paris, le tandem entreprend de remodeler l’urbanisme encore vétuste de Montpellier.

C’est ici que Gaston Bazille rédige en 1862 un rapport sur les édifices cultuels de la ville, repères monumentaux du tissu urbain faisant alors l’objet de réfections dans le style néo-gothique (Saint-Anne et Saint-Roch) ou néo-roman (Temple protestant de la rue Maguelone).