Les Flying houses ont débordé de l’imaginaire enfantin et sont devenues des installations en volume, inspirées des fameuses horloges suisses ou allemandes dites « coucous », et dont les contrepoids ont été remplacés par des objets incongrus, même si pris dans notre quotidien. L’artiste joue avec les formats des maisons, la taille des objets, ou encore les supports utilisés afin d’illustrer des formes archétypales et des marqueurs d’individualités dans une même habitation. Chacun peut retrouver, comme échappés d’entrailles domestiques, des objets familiers qui émargent à une forme d’intimité collective.