Cette œuvre tardive de McNicoll fait partie d’une série de scènes de bord de mer réalisées durant un voyage en France, interrompu par le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Il est possible qu’elle ait été peinte dans le sud de la France. Assise sur le sable, délaissant la chaise longue derrière elle, la jeune femme est absorbée par sa lecture. McNicoll utilise des tons violet et turquoise pour représenter les ombres que la lumière du soleil, filtrée par la tente, crée sur la robe blanche. La toile tendue autour du personnage, qui donne l’impression d’une scène intérieure, ainsi que le cadrage resserré, confèrent à l’image un caractère intime. Cependant, le spectateur est tenu à distance par l’intensité de la concentration de la lectrice, totalement plongée dans son activité.