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Dans la mythologie grecque, Oreste est le dernier né de la famille des Atrides. De nombreux dramaturges se sont emparés de cette histoire, très tragique au demeurant : parmi ceux-ci les auteurs grecs tout d’abord, Eschyle et Euripide, puis français parmi nos grands classiques, Boileau et Racine qui, dans sa pièce Andromaque, fait dire au « déplorable Oreste » ce vers fameux : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? » faisant par là allusion aux furies qui poursuivent Oreste.En effet, ce dernier, pour venger le meurtre de son père Agamemnon, tue, à l’instigation de sa sœur, Electre, sa mère Clytemnestre et l’amant de celle-ci, l’usurpateur Egisthe. Une fois son forfait accompli, Oreste est poursuivi par les odieuses déesses du remord, les Erinyes, divinités infernales qui le persécutent jusqu’à la folie.
Hennequin Philippe Auguste (Lyon, 1762 – Leuze (Belgique), 1833)
Les Remords d’Oreste
Inscrit à l’encre brune, en bas à gauche : Hennequin à son ami […] l’amitié est indulgente.
Plume, encre brune et lavis, crayon graphite sur papier vergé