L'image montre un serpent préservé, spécifiquement une vipère aspic, à l'intérieur d'un tube en verre rempli d'une solution claire. Le serpent est enroulé et visible en entier, tandis qu'une étiquette manuscrite indique son nom. L'arrière-plan est sombre, mettant en valeur le tube et son contenu.

Vipère aspic

1758

Spécimen naturalisé conservé en fluide (formol)

Vipera aspis Linnaeus.

Symbole de l’éternité chez les Égyptiens (le serpent qui se mord la queue ou Ouroboros) ou de la tentation dans la Bible, le serpent se retrouve dans les plus anciens mythes. Tantôt représentation de l’éternité par ses mues, tantôt incarnation du mal par le venin qu’il peut inoculer, cet animal à sang froid n’a jamais laissé indifférent l’humanité. Les actuels emblèmes des professions médicales et pharmaceutiques trouvent leurs origines dans la mythologie grecque. Le premier provient du bâton d’Asclépios, dieu de la médecine, autour duquel un serpent s’enroule, l’accompagnant lors de ses déplacements. Celui des pharmaciens est la coupe d’Hygie – fille d’Asclépios et déesse de la santé qui a donné le mot « hygiène ».

Cet animal, qui provoque autant la fascination que la crainte, a poussé les savants, dès l’Antiquité, à trouver des remèdes contre ses morsures.

UM.RA.1503
Collection de zoologie, Université de Montpellier