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22, 30 V 2008, Hommage à Enguerrand Quarton, 2008
Huile sur toile, quatre panneaux de 120 × 120 cm, 120 cm × 480 cm
inv. 2020.26.1
« Lorsque je parle de la peinture italienne de la Renaissance, de celle de Pollock, de Hantaï, de Matisse ou des avant-gardes du XXe siècle, tout cela constitue un stock de mémoire. Il est impossible de peindre en niant cette présence-là. Il y aurait à distinguer entre une mémoire consciente, travaillée, recherchée, et une mémoire inconsciente : elles constituent le stock dans lequel on agit. Il est des œuvres qui sont trop marquées par ce d’où elles viennent. Mais précisément, il s’agit à la fois de considérer cette mémoire, de la laisser agir, et aussi de détruire tout ce qui pourrait nous freiner, nous empêcher d’avancer. La peinture, il faut à la fois l’aimer infiniment, et, pour peindre, s’efforcer de l’oublier ».