Retour à “Fabre dans mon canapé”

Soulages à Montpellier

Récit

À l’occasion des cent ans de l’artiste, le musée Fabre conviait le visiteur à (re)découvrir sous un nouvel angle, subjectif et intime, l’œuvre de Pierre Soulages, dont les liens privilégiés avec Montpellier remontent à ses vingt ans.

Maud Marron-Wojewodzki, conservatrice et commissaire, continue à faire vivre cette exposition au fil des collections et à partager avec vous l’œuvre du « peintre du noir et de la lumière ». Elle vous invite à (re)découvrir l’homme, son parcours et ses œuvres et sa technique.

Tout au long de sa vie, Pierre Soulages a fréquenté de nombreux peintres, de différentes générations, dont certaines toiles ornent aujourd’hui les murs du musée Fabre. Ecrivains et poètes croisèrent également le peintre aveyronnais, tel Christian Bobin qui livre ces mots sur l’oeuvre de son ami :

“Il m’est impossible de penser aux peintures de Soulages comme à des œuvres d’art. Rue de Belleyme dans une galerie parisienne, au musée des Beaux-arts à Lyon, au dernier étage du musée Fabre à Montpellier, dans les grottes du musée Rodez, à Sète même, dans la maison du peintre, je n’ai pas vu de tableaux. J’ai senti une présence. Quelque chose qui s’arrache au néant où nous restons si souvent englués comme mouches sur le brun luisant d’un papier collant. J’entends par néant l’ensemble joli cœur de nos croyances, de nos habitudes et de nos conforts. Enfin quelqu’un vient qui, en se détachant du néant, nous en sauve."

  • Cette image présente une nature morte colorée, mettant en avant divers objets du quotidien. On peut y voir un grand pot en terre cuite, ainsi qu'une pastèque coupée qui dévoile sa chair rose. Des fruits, comme des poires et des tomates, sont disposés sur une table, accompagnés de deux verres de lait. Un vase fleuri est également visible, ajoutant une touche de vie à la composition. Les couleurs sont vives et chaleureuses, avec des touches de bleu et des motifs rayés au sol. L'ensemble crée une atmosphère conviviale et lumineuse.
    Robert Delaunay
    Nature morte portugaise, 1915
    Détrempe sur toile, 85 cm × 107 cm
    48.16.1
    Musée Fabre Achat de la Ville, 1948
  • L'image montre une peinture abstraite avec des traits de pinceau dynamiques et des formes organiques. Les couleurs dominantes incluent des tons de vert, orange, marron et violet. Les lignes blanches et beiges s'entrelacent de manière complexe, créant un contraste avec le fond sombre. L'ensemble évoque une sensation de mouvement et d'énergie, typique de l'art abstrait.
    Hans Hartung
    Composition, 1945
    Huile sur papier marouflé sur contreplaqué, 73 cm × 50 cm
    2009.4.1
    Musée Fabre Achat de la Communauté d’Agglomération de Montpellier, 2009

Des rencontres décisives qui marquèrent sa carrière et son art aux hommages qui lui furent rendus, découvrez en légende de chaque image les témoignages des liens, passagers ou durables, qui unirent les artistes au maître de l’Outrenoir.

Le fonds d’œuvres de Pierre Soulages conservé au musée Fabre représente magnifiquement la décennie des années 1950 durant laquelle s’épanouit la couleur, et le procédé du raclage, mis en œuvre dès 1957. Également qualifiée d’arrachage, cette technique est obtenue au couteau à peindre en utilisant la surface entière de la lame. Au sein d’un même et unique mouvement, le peintre aveyronnais dépose sa peinture noire et la retire, tassant parfois la matière en fin de geste. Progressivement, l’artiste adopte des outils plus larges et plus souples, telles les lames de caoutchouc de grandes dimensions, afin de « transfigurer » la couleur par le noir et convoquer un nouveau rapport au clair-obscur. Ces recherches ont ainsi pour dessein d’amener à ce que « la matière, la couleur et la forme soient inséparables » en les faisant survenir en même temps.

Le philosophe Jean Grenier, en 1959, a saisi les qualités nouvelles induites par ces toiles raclées, dressant un parallèle géologique et archéologique à cet enfouissement de couches de peintures révélées a posteriori par le peintre : « Voilà que viennent à la surface des excavations ignorées, des couleurs englouties, comme de violents séismes arrachent au fond des mers les terres volcaniques et en font de nouvelles îles. Ainsi la seule répétition des mouvements de brosses dessine et révèle ce qui était perdu et éclaire le reste. Le peintre n’a plus besoin de ménager à l’intérieur de ses architectures des éclairages à la Piranèse, il obtient sa lumière des parties les plus sombres en rabotant celles-ci ; les degrés d’une couleur enfouie et disparue résonnent alors comme les pas dans un souterrain et baignent l’ombre monumentale d’une lumière douce et caressante. »

  • L'image présente une œuvre d'art abstraite dominée par des tons de bleu et de noir. Les coups de pinceau sont apparents, créant une texture dynamique. Les bandes de couleur bleue se marient avec de larges zones de noir, formant un contraste frappant. Le fond est clair, ce qui permet aux couleurs sombres de ressortir encore plus. L'ensemble dégage une impression de mouvement et d'énergie, typique de l'art abstrait contemporain.
    Pierre Soulages
    Peinture 162 x 114 cm, 28 décembre 1959, 1959
    Huile sur toile, 162 cm × 114 cm
    2005.12.2
    Musée Fabre Donation Pierre et Colette Soulages, 2005
  • Cette image présente une œuvre d'art abstraite dominée par des couleurs sombres, principalement noires, avec des touches de rouge et d'orange vives. Des coups de pinceau larges et dynamiques forment des formes angulaires qui semblent se superposer. Le contraste entre les teintes chaudes et le fond sombre crée une atmosphère intense et énergique. Les zones blanches apportent une luminosité qui équilibre l'ensemble, tandis que l'agencement des couleurs et des formes invite à une interprétation personnelle et émotionnelle.
    Pierre Soulages
    Peinture 162 x 130 cm, 2 novembre 1959, 1959
    Huile sur toile, 162 cm × 130 cm
    D2007.1.3
    Musée Fabre Dépôt de l’artiste, 2007
  • L'image montre une œuvre abstraite avec des bandes de peinture noire sur un fond jaune. Les formes noires varient en largeur et en texture, créant un contraste fort avec le fond. La composition semble déséquilibrée mais harmonieuse, avec des touches de peinture qui ajoutent de la profondeur et des émotions. Cette œuvre évoque des thèmes de profondeur et de mouvement à travers ses traits sombres et la luminosité de l'arrière-plan.
    Pierre Soulages
    Peinture 81 x 60 cm, 6 janvier 1957, 1957
    Huile sur toile, 81 cm × 60 cm
    D2007.1.2
    Musée Fabre Dépôt de l’artiste, 2007

Durant les années 1960 et 1970, Pierre Soulages élabore une nouvelle manière de peindre, qu’il qualifie lui-même de « cistercienne ». C’est aussi l’époque où il s’installe, avec son épouse Colette, dans une maison conçue selon leurs plans à Sète, donnant sur la mer.Marqué par une nouvelle sobriété, les toiles de cette période témoignent d’une agrandissement du format et de son déploiement horizontal. Ces deux aspects participent de la volonté de Pierre Soulages d’offrir un nouveau regard, panoramique, sur ses œuvres.

L'image représente une œuvre d'art abstraite dominée par des formes noires sur un fond blanc. Les lignes et les motifs sont fluides et dynamiques, créant un contraste saisissant entre la couleur noire et l'espace négatif du fond. Les éléments semblent s'étendre et se croiser, suggérant du mouvement et une certaine énergie. L'ensemble évoque une esthétique moderne, mettant en avant la simplicité des formes et l'impact visuel de la couleur.
Pierre Soulages
Peinture 162 x 434 cm, 27 mars 1971, 1971
Huile sur toile, 163 cm × 434 cm
2005.12.6
Musée Fabre Don Pierre et Colette Soulages, 2005

La fluidité de la matière ainsi que le recours strict au noir et blanc, ou au noir et bleu, vont de pair avec des qualités graphiques indéniables, qui ont amené le critique américain Harold Rosenberg à parler de « macrographies » pour désigner les œuvres de ces deux décennies. Dans l’oeuvre Peinture 162 x 434 cm, 27 mars 1971, le signe, se développant sous forme de boucles et jambages à l’allure dynamique, tranche sur le fond blanc de la toile.

L'image présente une œuvre abstraite, dominée par des teintes de bleu profond. La composition est constituée de larges coups de pinceau qui créent des formes rectangulaires, suggérant des zones de couleur bleue sur un fond blanc. Les variations de texture et d'intensité du bleu ajoutent de la profondeur à l'œuvre. L'ensemble dégage une sensation de calme et de sérénité, invitant à la contemplation.
Pierre Soulages
Peinture 130 x 355 cm, 21 septembre 1971, 1971
Huile sur toile, 100 cm × 355 cm
D2007.1.6
Musée Fabre Dépôt de l’artiste, 2007

Interrogé en 1970 par Catherine Millet sur son usage du noir et blanc, Soulages répondait : « Un tableau noir et blanc n’a rien à voir avec son environnement qui est toujours coloré. Le tableau apparaît comme quelque chose de réellement isolé dans le monde, à part. Il est très rare que dans la nature on rencontre le noir et blanc comme on le rencontre dans les toiles des peintres. »D’autres œuvres, plus ramassées, donnent à voir de larges bandes obliques ascendantes et descendantes qui cèdent la place à un all-over de peinture bleue aux tonalités claires. Comme l’indiquait le peintre, « le rapprochement d’un noir et d’un bleu a toujours quelque chose d’assez sensuel, on s’y livre avec une certaine volupté ».

  • Cette image représente une peinture abstraite dominée par des nuances de bleu. On peut y voir plusieurs grandes bandes verticales de couleur bleue, qui varient en intensité et en texture. L'arrière-plan est peut-être d'un bleu plus clair ou d'un ton contrastant, créant un effet de profondeur. L'ensemble dégage une sensation de sérénité et d'harmonie, typique des œuvres modernes au style épuré.
    Pierre Soulages
    Peinture 162 x 240 cm, 30 avril 1972, 1972
    Huile sur toile, 162 cm × 240 cm
    D2007.1.7
    Musée Fabre Dépôt de l’artiste, 2007
  • L'image représente une toile de grand format dominée par des aplats de peinture noire, qui contrastent avec le fond blanc. Les traits de pinceau semblent désordonnés et dynamiques, créant une impression de mouvement. La composition évoque une certaine intensité et profondeur, tout en laissant une grande part à l'interprétation personnelle. Cette œuvre pourrait s'inscrire dans un courant artistique abstrait, où l'accent est mis sur la couleur et la texture.
    Pierre Soulages
    Peinture 202 x 256 cm, 10 octobre 1963, 1963
    Huile sur toile, 202 cm × 256 cm
    2005.12.4
    Musée Fabre Don Pierre et Colette Soulages, 2005

« Un jour de janvier 1979, je peignais et la couleur noire avait envahi la toile. Cela me paraissait sans issue, sans espoir. Depuis des heures, je peinais, je déposais une sorte de pâte noire, je la retirais, j’en ajoutais encore et je la retirais. J’étais perdu dans un marécage, j’y pataugeais. Cela s’organisait par moments et aussitôt m’échappait. Cela a duré des heures, mais puisque je continuais, je me suis dit qu’il devait y avoir là quelque chose de particulier qui se produisait dont je n’étais pas conscient [...]. Je suis allé dormir. Et quand, deux heures plus tard, je suis allé interroger ce que j’avais fait, j’ai vu un autre fonctionnement de la peinture : elle ne reposait plus sur des accords ou des contrastes fixes de couleurs, de clair et foncé, de noir et de couleur ou de noir et blanc. Mais plus que ce sentiment de nouveauté, ce que j’éprouvais touchait en moi des régions secrètes et essentielles. »

  • L'image présente une composition abstraite dominée par des tons noirs. On peut y voir des formes rectangulaires et des bandes de peinture noire qui semblent avoir été appliquées de manière énergique. L'arrière-plan est texturé, avec des coups de pinceau visibles, ce qui crée un contraste intéressant entre les différentes couches de noir. Cette œuvre évoque une certaine profondeur et une dynamique visuelle, tout en restant dans une palette monochrome.
    Pierre Soulages
    Peinture 162 x 114 cm, 27 février 1979, 1979
    Huile sur toile, 163 cm × 115 cm
    2005.12.13
    Musée Fabre Don Pierre et Colette Soulages, 2005
  • L'image représente une toile abstraite dominée par des nuances de noir. La composition est divisée en deux parties : la partie supérieure est d'un noir légèrement plus clair, tandis que la partie inférieure présente un noir plus intense et texturé. Les coups de pinceau sont visibles, ajoutant de la profondeur et du dynamisme à l'œuvre. L'ensemble dégage une atmosphère à la fois sobre et contemplative, invitant à l'interprétation personnelle.
    Pierre Soulages
    Peinture 162 x 127 cm, 14 avril 1979
    Huile sur toile, 162 cm × 127 cm
    2005.12.14
    Musée Fabre Don Pierre et Colette Soulages, 2005

Cet épisode est à l’origine d’une peinture que l’artiste identifiera quelques mois plus tard sous le terme d’« outrenoir », ouvrant un nouveau « champ mental » au-delà du noir, caractérisée par un traitement inédit de la matière picturale où la variété des textures, lisses ou striées, induit une perception plurielle de la lumière.

  • L'image présente une surface texturée avec des lignes horizontales, créant un effet de profondeur et de mouvement. Les tons de noir et de gris se superposent, donnant une impression de profondeur et de sophistication. Les variations des lignes et de la brillance ajoutent une dynamique subtile à l'ensemble, tout en gardant une esthétique minimaliste et contemporaine.
    Pierre Soulages
    Peinture 324 x 181, 22 décembre 1996, 1996
    Huile sur toile, 324 cm × 1821 cm
    99.4.1
    Musée Fabre Achat de la Ville avec la participation du FRAM Languedoc Roussillon, 1999
  • L'image présente une surface de couleur noire avec des lignes horizontales et des textures discrètes. Les stries sont uniformes et créent un effet de profondeur, donnant à l'ensemble une apparence moderne et minimaliste. La lumière peut jouer sur les textures, ajoutant un subtil contraste et une certaine dimension.
    Pierre Soulages
    Peinture 324 x 181, 30 décembre 1996, 1996
    Huile sur toile, 324 cm × 181 cm
    99.4.2
    Musée Fabre Achat de la Ville avec la participation du FRAM Languedoc Roussillon, 1999
  • L'image présente un champ de nuances de gris, avec plusieurs bandes horizontales. Les textures varient légèrement, allant de surfaces lisses à des zones plus texturées ou rayées. L'éclairage contribue à créer un effet de profondeur, mettant en valeur les différences de ton et de finition entre les différentes sections. L'ensemble donne une impression moderne et minimaliste.
    Pierre Soulages
    Peinture 324 x 181 cm, 17 mars 2005, 2005
    Acrylique sur toile, 326 cm × 181 cm
    2005.12.20
    Musée Fabre Don Pierre et Colette Soulages, 2005

Figurant dans la grande rétrospective dédiée à l’artiste en 1979 au Musée national d’Art moderne, Peinture 162 × 127 cm, 14 avril 1979 correspond au premier outrenoir total – la toile originelle dont il est fait le récit n’ayant pas été conservée – où le noir recouvre alors l’intégralité de la surface et fut présentée au musée du Louvre lors de l’hommage rendu au peintre il y a peu. 

Bien que concomitant des premiers Outrenoirs, en 1979, le travail à partir de polyptyques se développe pleinement au cours des années 1980, décennie durant laquelle l’artiste explore de nouveaux formats.

Le recours à cet assemblage de panneaux, qui s’inscrit de plain-pied dans l’histoire de la peinture sacrée occidentale, n’est pas sans faire écho aux recherches menées par l’artiste aveyronnais dans le cadre de la confection des vitraux de l’église Sainte-Foy-de-Conques, entre 1987 et 1994, dont les meneaux structurent à la manière d’un polyptyque les différentes plaques de verre.

Dans les salles du musée Fabre, cinq toiles sont fixées verticalement via des câbles tendus entre le sol et le plafond, accentuant la matérialité de l’œuvre qui prend la forme d’un écran faisant face au visiteur, tandis que le châssis reste visible au verso.

Ce dispositif fut pour la première fois pensé en 1966 au Museum of Fine Arts de Houston, qui consacrait une rétrospective à Pierre Soulages.

Ces polyptyques créent de fortes alternances de textures, lisses et striées, dont la transition laisse percevoir, par endroits, la mémoire de l’outil.

L’année 2001 marque le retour à un entrelacement des noirs et des blancs dans le travail de Pierre Soulages. Ce rapport au clair-obscur se manifeste ici par un « traitement flou des frontières », où subsiste la toile en réserve sous la forme de fines lignes aux contours accidentés, crées par l’usage inédit d’un chiffon recouvrant une large brosse, appliquée perpendiculairement à la toile.

  • L'image présente une toile abstraite dominée par une couleur noire. Sur cette surface sombre, de multiples lignes blanches, à la texture rugueuse, sont disposées horizontalement. Ces lignes varient en épaisseur et en espacement, créant un contraste saisissant avec le fond noir. L'ensemble dégage une ambiance à la fois moderne et minimaliste, mettant l'accent sur les tensions entre lumière et ombre, ainsi que sur la texture.
    Pierre Soulages
    Peinture 222 x 222 cm, 1 septembre 2001, 2001
    Huile sur toile, 222 cm × 222 cm
    2005.12.19
    Musée Fabre Don Pierre et Colette Soulages, 2005
  • L'image montre une surface texturée composée de panneaux noirs disposés de manière oblique. Les panneaux présentent des variations de finition, certains ayant des lignes lisses tandis que d'autres semblent présenter des stries ou des motifs. L'ensemble crée un effet visuel intéressant avec des nuances de noir et des reflets subtils, suggérant à la fois modernité et élégance.
    Pierre Soulages
    Peinture 324 x 362 cm, 1986, 1986
    Huile sur toile, 324 cm × 362 cm
    2005.12.15
    Musée Fabre Don Pierre et Colette Soulages, 2005
  • L'image montre un panneau composé de plusieurs bandes disposées verticalement, en noir et dans des nuances variées. Chaque bande présente un motif en diagonale, créant un effet texturé et dynamique. Les surfaces semblent brillantes et réfléchissantes, ajoutant une profondeur visuelle à l'ensemble de la composition.
    Pierre Soulages
    Peinture 181 x 405 cm, 12 avril 2012, 2012
    acrylique sur toile, 181 cm × 405 cm
    2013.7.1
    Musée Fabre Donation de la Fondation d’Entreprise du musée Fabre, 2013

Comme l’indiquait l’artiste, « Ce n’est pas un blanc découvert, c’est un blanc qui en réalité conduit au travail sur le noir [...]. C’est le blanc qui a dirigé la trace du noir, autrement dit là aussi c’est la lumière qui dirige, puisque c’est la manière dont le blanc s’éclairait qui dirige les noirs que j’ai apposés. »