Diaprunum simplex ou diaprunum solutivum. Electuaire de prunes de Damas
À partir du milieu du XVIe siècle, l’influence de la Renaissance italienne se fait sentir dans les productions montpelliéraines, avec l’apparition de majoliques richement colorées et décorées « a quartieri », c’est-à-dire avec des formes géométriques aux couleurs alternées. Elles sont inspirées de la technique de Faenza, ville italienne qui a donné son nom à la faïence. On les trouve chez Pierre Estève, au XVIe siècle, puis chez Pierre Favier, formé par un vénitien, Francesco Boesina, et chez Daniel Ollivier, formé par un italien, Nicolas de l’Isle. La présence de majolique à Montpellier montre le développement des techniques, notamment de cuisson et de mélange des matières qui augmentent la qualité des céramiques obtenues.