L’hôtel Massilian

Ancienne entrée du musée Fabre

Vous vous trouvez devant l’ancienne entrée du musée Fabre. Lorsqu’en 1825, François-Xavier Fabre, peintre et mécène, donne sa collection à la ville de Montpellier, un musée, une bibliothèque et une école d’art sont installés dans l’hôtel Massilian qui constitue le noyau d’origine du musée.

  • L'image représente un portrait d'un homme vêtu d'une veste noire et d'une chemise blanche avec un cravat. Il a les cheveux gris et un regard sérieux. En arrière-plan, on peut apercevoir un paysage avec des montagnes et un ciel nuageux. Le style du portrait suggère une époque historique, probablement du début du 19e siècle.
    François-Xavier Fabre
    Autoportrait âgé, 1835
    Huile sur toile, 72 cm × 59 cm
    837.1.30
    Musée Fabre Legs François-Xavier Fabre, 1837
  • Jules ou Julien-Léopold Boilly
    Caricature de François-Xavier Fabre, Première moitié du XIXe siècle
    Dessin à la mine de plomb,
    16.2.1
    Musée Fabre Don Monsieur Gély, 1916

Dans les années 1850-1860, le musée est au cœur de la vie artistique montpelliéraine. Il jouxte alors le lycée fréquenté par le jeune Frédéric. En 1852, après avoir visité le musée de Lyon, Frédéric affirme à sa mère que, s’il « contient de bien belles choses », il « demeure bien inférieur à celui de Montpellier ». Tout comme la collection du mécène Bruyas, il ne manque pas de trésors susceptibles de faire naitre une vocation.

Frédéric Bazille
Le Mariage mystique de sainte Catherine, copie de Veronèse, Été 1864

Église de Beaune-la-Rolande

C’est ici que Bazille étudie les œuvres des maîtres anciens qui occupent alors une place de choix dans les collections léguées par Fabre. L’été 1864, il copie Le mariage mystique de sainte Catherine, chef-d’œuvre de Véronèse. Le somptueux manteau damassé, au premier plan, constitue un véritable défi pour ce peintre encore peu expérimenté. Cette copie sera offerte par Gaston Bazille à l’Eglise de Beaune-la-Rolande en hommage à son fils mort au combat.

Entre 1898 et 1918, la mère et le frère de l’artiste offrirent au musée six tableaux dont plusieurs chefs-d’œuvre comme La Vue de Village, La Toilette ou La Négresse aux pivoines.

  • L'image représente une jeune fille assise sur l'herbe, en contrebas d'un arbre. Elle porte une robe blanche avec des détails rosés et un large ruban rose dans les cheveux. Son expression est pensante et contemplative, et elle tourne légèrement la tête, les yeux dirigés vers le spectateur. À l'arrière-plan, on peut apercevoir un paysage bucolique, avec des maisons disposées sur une colline et une rivière qui serpente au milieu de la verdure. Le ciel est clair, suggérant une journée ensoleillée. L'ensemble de la scène dégage une atmosphère paisible et nostalgique.
    Frédéric Bazille
    Vue de village, 1868
    Huile sur toile, 137 cm × 85 cm
    898.5.1
    Musée Fabre Don Madame Gaston Bazille, 1898
  • L'image représente une scène intime où une jeune femme nue est assise sur un lit orné de fourrures. Elle est au centre de l'attention, tandis qu'une servante, habillée de manière traditionnelle, s'occupe de ses pieds, lui mettant une chaussure. À droite, une autre femme, habillée de manière élégante avec des motifs, observe la scène. L'arrière-plan est décoré d'un tapis richement coloré, ajoutant à l'atmosphère opulente de la composition. L'ensemble dégage une ambiance de douceur et de beauté.
    Frédéric Bazille
    La Toilette, 1870
    Huile sur toile, 130 cm × 128 cm
    18.1.2
    Musée Fabre Don Marc Bazille, frère de l’auteur, 1918
  • Cette peinture représente une jeune fille noire occupant un rôle central dans la composition. Elle est en train de disposer des fleurs dans un vase ornée de motifs colorés. Les fleurs variées, dont des pivoines et des iris, ajoutent de la richesse à l'image. La jeune fille porte une chemise claire et un foulard sur la tête, et son expression est concentrée, soulignant son engagement dans l'activité. L'arrière-plan est sombre, ce qui met en valeur les couleurs vives des fleurs et du vase, créant un contraste harmonieux. L'œuvre dégage une impression de calme et de beauté.
    Frédéric Bazille
    La Négresse aux pivoines, 1870
    Huile sur toile, 60 cm × 75 cm
    18.1.3
    Musée Fabre Don Marc Bazille, frère de l’auteur, 1918