L’hôtel Plantade

Demeure d’Alfred Bruyas

Vous êtes devant l’hôtel de Plantade, ancienne demeure d’Alfred Bruyas (1821-1877), fils de banquier et mécène fortuné de Montpellier. Il était célèbre pour sa collection de peinture contemporaine aussi riche qu’éclectique. En 1846, il se lie d’amitié avec le Montpelliérain Alexandre Cabanel à Rome. Quelques années plus tard, lors d’un séjour à Paris, il fait la connaissance de Delacroix et Courbet qui exécutent son portrait.

Le jeune Frédéric Bazille, qui habitait en face, traversa maintes fois la rue pour s’imprégner des œuvres exposées dans les salons de son voisin. La Rencontre lui laisse alors une forte impression de « lumière » et d’ « allégresse ». Dans ce salon capitonné, il rencontre l’élite intellectuelle de la ville et développe sa sensibilité artistique. Toutefois, le riche mécène ne saisit pas l’occasion de faire l’acquisition de toiles de Monet qui lui sont proposées par l’intermédiaire de Bazille.

  • L'image représente trois hommes en pleine nature, sur un chemin. Deux d'entre eux portent des vêtements formels et semblent se saluer, tandis que le troisième, qui est en tenue plus décontractée avec un grand sac à dos, se tient à distance avec une canne. Un chien est présent à leurs côtés, ajoutant une touche de vie à la scène. Le paysage en arrière-plan est verdoyant, avec des collines douces et un ciel clair. L'atmosphère dégage une impression de convivialité et de rencontre en pleine nature.
    Gustave Courbet
    La Rencontre ou Bonjour M.Courbet, 1854
    Huile sur toile, 132 cm × 151 cm
    868.1.23
    Musée Fabre Don Alfred Bruyas, 1868
  • L'image représente une scène artistique dans un atelier. On y voit plusieurs hommes, habillés de manière élégante, qui se tiennent en demi-cercle autour d'un tableau en cours de création. L'un d'eux est assis devant le tableau, concentré sur son travail, tandis qu'une femme, vêtue d'une robe noire, est penchée vers le tableau, observant attentivement. En arrière-plan, on peut apercevoir des œuvres d'art accrochées aux murs et divers objets décoratifs, évoquant un environnement artistique et créatif. La lumière qui entre par la fenêtre ajoute une atmosphère chaleureuse à la scène.
    Auguste Barthélémy Glaize
    Intérieur du Cabinet de Bruyas, 1848
    Huile sur toile, 50 cm × 60 cm
    876.3.43
    Musée Fabre Legs Alfred Bruyas, 1876

La collection qu’il abritait sera par la suite offerte au musée Fabre en 1868, où vous pouvez aujourd’hui encore l’admirer.