Cette image représente une œuvre abstraite dominée par des formes géométriques et des couleurs douces. Les nuances de blanc, de beige et de bleu clair se mélangent pour créer une composition harmonieuse. Des touches de couleurs plus vives, comme des éclats d'orange et de bleu foncé, ajoutent du contraste et de l'intérêt à l'ensemble. L'absence de figuratif laisse place à l'interprétation personnelle, suggérant un sentiment d'espace et de légèreté. L'œuvre inspire une contemplation légère et sereine.

Arpad Szenes Budapest, 1897 - Paris, 1985

Composition

1955

huile sur toile 51 cm × 101 cm

A l’Académie libre de Budapest, Arpad Szenes a pour professeur de peinture Rippl Ronaï, un familier de Matisse, Bonnard, Marquet et Vuillard. Après un voyage en Europe commencé en 1924, durant lequel il continue d’observer les œuvres de l’avant-garde (Kandinsky, Klee), il travaille à la Grande Chaumière à Paris, où il rencontre celle qui deviendra sa femme, le peintre Maria-Elena Vieira de Silva. Ils seront tous deux naturalisés français en 1956. Les premières expositions d’Arpad Szenes à la galerie Jeanne Bucher à Paris annoncent ses préoccupations : un lent effacement des figures et des objets au profit de la mise en page d’un espace infini. La révélation de la lumière s’épanouit au cours de nombreux séjours qu’il effectue avec sa femme au Portugal à partir des années trente. Vers le milieu des années cinquante, moment où il se consacre au paysage abstrait, il libère sa touche et sa palette comme en témoigne le tableau Archipel (1960) conservé au musée Fabre. Composition est une œuvre significative qui vient s’insérer dans les collections du musée Fabre, aux côtés du Grand dialogue (vers 1956), dépôt du Musée National d’Art Moderne en 1999, et de l’œuvre de Vieira de Silva, L’Eté, 1960.

2010.4.1
Musée Fabre
Don de la Fondation d’Entreprise du musée Fabre, 2010
propriété de la Communauté d’Agglomération de Montpellier